La nature rebat les cartes à la va-vite
Depuis les années 1900, le CO2 augmente dans l’atmosphère de manière exponentielle. Suit une élévation de la température, globalement : c’est physique, c’est logique, c’est imparable.
8 milliards d’êtres humains qui ont la bougeotte, avec parfois les êtres vivants qu’ils transportent, accélèrent le changement, le brassage du vivant. Que ce soit pour le business, ou en toute innocence.
Pour les êtres microscopiques, ce brassage planétaire, c’est bien plus qu’une aubaine, c’est une suite ininterrompue d’opportunités : des occasions qui vous mènent à bon port.
Les nouvelles épidémies naissent ainsi, qui touchent les hommes, les animaux, les végétaux.
C’est difficile.
C’est difficile, car pour agir sur ces épidémies, le jeu collectif s’impose, donc la solidarité. L’individu peut être broyé, si la collectivité l’ignore.
C’est difficile : 195 pays, 195 politiques différentes pour lutter contre le Coronavirus, et dans les années 1980, pour le VIH, responsable du Sida, on observait la même cacophonie.
Dans un affluent de la Loire, le Loir, vient d’être détectée une bactérie plutôt abondante sous des climats tropicaux. Cette bestiole, une espèce de Ralstonia , s’attaque à bon nombre de légumes, principalement de la famille des Solanacées, pomme de terre et tomate en tête. Elle provoque la pourriture brune des patates.
Il est logique d’interdire d’arroser avec cette eau. Il est aussi logique d’interdire les cultures de ces légumes pendant trois ans, après un arrosage contaminant par l’eau du Loir.
Il est aussi nécessaire que la collectivité prenne en charge les producteurs potentiellement ruinés.
Cette bactérie, inoffensive pour les hommes comme pour les animaux, n’a pas été retrouvée dans la Loire, ce qui mettrait en grande difficulté le maraichage nantais.