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Clouons les avions à terre

Nature

Il y a deux bonnes raisons pour oublier ce mode de transport, au minimum pour son usage touristique, en ne gardant que les rapprochements familiaux et nationaux.

La première : au moindre vol, vous émettrez autant de GES, gaz à effet de serre, que l’année entière avec votre voiture. Ce qui ne veut pas dire que la voiture soit sauvée. Elle aussi, il vaut mieux juste la regarder et s’en servir moins. Quelques milliards de bicyclettes et de tricycles, c’est l’enjeu.

L’été a enflammé notre pays, mais aussi notre Europe, mais aussi le Brésil, mais aussi la Chine. C’est donc une urgence absolue. L’autre urgence absolue, dont personne ne parle, c’est de mettre en place des politiques de dénatalité sur la planète entière. Visiblement cette notion d’urgence n’a pas empêché nos dominants de passer de bonnes vacances. Je pense à tous les médecins du monde dérangés en pleine nuit pour des urgences. Ça doit pas être le bon mot.

La deuxième raison nous est suggérée par la médecine. Actuellement plus d’un milliard de personnes sont sous-nutries, fourchette basse, et un milliard en surpoids.

 Avec les récoltes calamiteuses de cette année, ces chiffres déjà vertigineux vont dérailler. Votre frite de Décembre fera plus souvent quatre centimètres de long que sept.

Ceci présage d’un retour formidable du phénomène épidémique, des virus de tout poil, des bactéries et des parasites.

Pourquoi Docteur ?

Tout simplement parce que la vie sur terre repose depuis toujours sur un équilibre en le soi et le non soi.

Non, non ne partez pas.

Le soi, c’est son immunité.

Le non soi, son environnement animal et végétal, à commencer par les innombrables espèces de virus et de bactéries, le plus souvent d’ailleurs pacifiques.

Notre puissante immunité se joue aisément de la plupart des agresseurs éventuels, et elle peut être aidée par les vaccinations. On peut oublier alors le risque infectieux, VIH excepté.

Mais quand vous êtes sous-nutris, vous êtes aussi immuno-affaiblis. Je n’utilise pas le mot immuno-déprimé, qui a un sens précis en médecine. 

Vous allez donc être plus facilement la proie de toutes les bestioles qui peuvent nous embêter. 

Globalement plus vous multipliez la sous nutrition, plus vous favorisez la vie des pathogènes, plus ou moins « nouveaux », en les aidant à se multiplier de manière prodigieuse.

La nature aime les Mathématiques

Et si vous êtes atteint de surpoids, vous serez plus sensible aussi aux maladies infectieuses. Le virus grippal H1N1 en 2009, comme le Coronavirus tuaient des jeunes personnes obèses, en bonne santé par ailleurs.

Ce phénomène épidémique est favorisé par tous les transports.

La Peste se répandait par les bateaux, elle a été vaincue par la mise en place de quarantaines.

Le Choléra a pu se répandre rapidement grâce au bateau et au chemin de fer, même si à l’origine, il est né d’une eau polluée lointaine.

La Grippe de 1918 a été mondialisée par les bateaux.

Mais les bateaux étaient de mauvais ensemenceurs, car ils étaient lents, et ipso facto créaient une espèce de quarantaine approximative.

La grippe de Hong Kong en 1968, est considérée comme la première pandémie accélérée par le transport aérien. (Je rappelle que la grippe pandémique peut tuer des jeunes, contrairement à la grippe saisonnière.)

Comparé au bateau, l’avion, ultra rapide, est un excellent ensemenceur. Surtout bien sûr pour les germes à incubation longue…

Le cygne est un bon ensemenceur de grippe aviaire

En 2003, l’OMS et les pays du Sud Est asiatique ont su arrêter les avions très rapidement après l’alerte SRAS. L’épidémie a été stoppée en quelques mois !

En 2009, la pandémie a été bien appréhendée, mais l’agressivité du virus surestimée.

En 2019, le cafouillage a été général, autant de pays, autant de politiques différentes de lutte contre le virus. Début 2020, vous pouviez vous faire exclure d’un avion si vous portiez un masque. (« monsieur, vous allez paniquer les autres passagers »(!))

Chaud chaud bouillant : il vaut mieux l’entendre que d’être sourd !

Les avions de tourisme ramènent donc toutes les éclosions éventuelles de ces pays touristiques dans les autres pays, et à grande vitesse. Tourisme massif, ensemencement massif et rapide.

Et ils ramènent aussi, en passager clandestin, cerise sur le gâteau, toutes les bactéries exotiques inoffensives, mais porteuses de gènes de résistance aux antibiotiques, nichées dans nos intestins.

Art de la rue Nantes